Buses pneumatiques contre buses électriques

Quelles sont les différences entre ces deux systèmes qui contrôlent les cycles d'activation et de désactivation des buses de pulvérisation ?

Temps de réponse de l'actionnement

Les buses électroniques (soit le modèle industriel EHPI, soit le modèle avancé EHP) ont des temps de réponse beaucoup plus rapides que les buses à actionnement pneumatique (PHP).

Les temps de réponse sont compris entre 50 cycles par seconde sur l'EHPI et jusqu'à 150 cycles par seconde sur le système EHP. En revanche, la buse à commande pneumatique (PHP) peut être arrêtée, dans des circonstances normales, trois fois par seconde en utilisant une commande par ressort surmontée par l'air.La résistance de l'air les met en marche et les arrête, ce qui peut être augmenté jusqu'à dix fois par seconde.

C'est encore rapide et impressionnant pour la plupart des systèmes de pulvérisation, mais c'est loin d'être aussi rapide que les buses EHP et EHPI qui sont presque un ordre de grandeur ou plus d'un ordre de grandeur plus rapide avec ces buses électroniques. Cela ouvre la voie à de nombreuses possibilités avec ces types de buses électriques.

Coût

Les buses à commande pneumatique (PHP) présentent l'avantage d'être beaucoup moins chères que les électrovannes de commande.

Cependant, une électrovanne doit encore être ajoutée au coût de la buse pour assurer le contrôle. Mais une seule électrovanne sur les buses à commande pneumatique peut être utilisée pour commander plusieurs buses, de sorte que le coût de ces électrovannes peut être réparti sur toutes les buses d'une rampe de pulvérisation.Une seule alimentation en air peut être contrôlée par un seul solénoïde, ce qui réduit considérablement le coût.

Les buses EHP, en revanche, ont leur propre solénoïde intégré dans chaque corps de buse.

Essentiellement, avec une vanne à réponse rapide pour chaque buse, le coût de ces corps de buse augmentera.
Dans l'ensemble, les buses à commande pneumatique présentent un net avantage en termes de coût.Mais leur fonctionnement est plus coûteux que celui des buses à commande électronique. En effet, elles fonctionnent à l'aide d'air comprimé et non d'un petit signal électrique qui les active et les désactive directement.

Plage de pression

À quelles plages de pression ces deux types de buses peuvent-ils répondre ?

Les buses électroniques (modèles EHP avancés) peuvent supporter une pression de fluide allant jusqu'à 17 bars.Elles sont équipées d'une électrovanne à réponse très rapide, ce qui signifie qu'elles ne peuvent pas être enroulées de manière très serrée. Il ne peut pas retenir des pressions supérieures à 17 bars.

Le modèle industriel EPHI, qui est toujours actionné électroniquement, est légèrement plus serré au niveau du solénoïde, ce qui lui confère un temps de réponse moins rapide. Mais cela signifie qu'il peut supporter une pression de fluide allant jusqu'à 20 bars.Dans l'ensemble, la pression est légèrement supérieure à celle du modèle EHP plus avancé.

Si on la compare à la buse à actionnement pneumatique (PHP), qui peut supporter jusqu'à 40/41 bars, il est clair qu'elle offre une plage de pression beaucoup plus large. Cela présente des avantages pour la pulvérisation de certains types de fluides.

Si des fluides très visqueux sont pulvérisés, par exemple, des pressions plus élevées sont probablement nécessaires pour les pulvériser, ce qui peut être hors de portée des buses à commande électronique.

Dans ce cas, une buse à commande pneumatique est nécessaire pour former le système de pulvérisation.

Air comprimé

Les buses électroniques n'ont pas besoin d'une alimentation en air comprimé, contrairement aux buses à commande pneumatique. Cela peut être un facteur décisif dans le choix d'une buse.

S'il y a une bonne alimentation en air, il est possible d'utiliser une buse à commande pneumatique. S'il n'y a pas d'air, il n'y a pas d'autre choix.

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